Tuesday, September 9, 2025
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L’Angola renforce ses liens avec les États-Unis dans les domaines de l’énergie et des minéraux grâce à des accords de coopération entre Sonangol et le MIT

La compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol a signé deux accords avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT), une université privée basée à Boston, aux États-Unis, visant à renforcer la coopération et le transfert de connaissances dans les domaines du pétrole, du gaz et des minéraux critiques. Ces accords, baptisés « MIT Industrial Liaison Program » (MIT-ILP) et « MIT Africa », visent à renforcer les liens entre les États-Unis et l’Afrique en facilitant la collaboration et les opportunités de développement des compétences.

La Chambre africaine de l’énergie (AEC), qui représente le secteur énergétique africain, félicite l’Angola et Sonangol pour avoir conclu cette alliance stratégique avec l’une des institutions les plus innovantes au monde. L’AEC pense que ce genre de partenariat est super important pour accélérer la transition énergétique en Afrique tout en donnant à la prochaine génération de pros africains les compétences et les connaissances nécessaires pour stimuler la croissance industrielle, la sécurité énergétique et le développement durable des ressources.

Les accords ont été signés par le PDG de Sonangol, Sebastião Gaspar Martins, et le vice-président exécutif du MIT, Glan Shor, lors d’une réunion présidée par le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo. La réunion et les accords qui ont suivi avaient pour objectif principal d’explorer les possibilités de soutenir le développement des ressources angolaises en tirant parti de la recherche, de l’innovation et de la technologie à l’échelle mondiale. Avec pour objectifs d’augmenter la production pétrolière, de diversifier l’industrie grâce à des projets gaziers innovants et de faire progresser le développement de sources d’énergie alternatives telles que l’hydrogène vert, l’Angola s’est engagé à travailler avec des partenaires mondiaux pour transformer les idées en solutions. Les accords servent de catalyseur à ces objectifs en jetant les bases d’une recherche et d’un développement bilatéraux.

Dans le cadre du MIT-ILP, Sonangol et le MIT travailleront ensemble pour développer des industries stratégiques telles que l’énergie, l’exploitation minière, l’ingénierie, la construction et les infrastructures. Selon le ministre Azevedo, ce programme permettra à Sonangol d’interagir directement avec les centres de recherche du MIT dans des domaines clés, accélérant ainsi l’innovation dans le secteur pétrolier tout en facilitant une transition énergétique juste. Le ministre Azevedo a déclaré que la visite au MIT a montré à la délégation angolaise à quel point la recherche appliquée est étroitement liée aux défis réels de l’humanité, notamment l’énergie propre, l’intelligence artificielle, les infrastructures résilientes et la transformation numérique. Le MIT-ILP soutiendra le développement de l’expertise et de l’innovation en Angola.

Par ailleurs, le MIT Africa propose deux programmes, Global Classroom et Global Teaching Labs, qui visent à faciliter l’échange de connaissances, la formation du personnel, la recherche conjointe et le mentorat universitaire. Ces deux programmes permettent aux établissements d’enseignement angolais de tirer parti de l’expertise américaine dans le but de soutenir le développement des compétences en Angola. Parmi les institutions angolaises qui bénéficieront directement de cette coopération figurent l’Instituto Superior Politécnico de Tecnologias e Ciências et le Sonangol Research and Development Center. Ces institutions seront à l’avant-garde de la mise en œuvre de ces programmes innovants.

« Grâce à ces mécanismes, l’Angola pourra profiter de méthodes d’enseignement innovantes et d’expériences collaboratives qui valorisent les talents nationaux et favorisent l’internationalisation de notre enseignement supérieur », a déclaré le ministre Azevedo. « Ces accords sont plus que des protocoles : ce sont des engagements qui auront un impact concret à court, moyen et long terme dans les domaines de la formation avancée, de la recherche scientifique, du développement technologique, de la transition énergétique, de la décarbonisation et de l’innovation industrielle. Je crois que l’avenir de l’Angola repose sur le savoir, des partenariats sérieux et une vision stratégique. »

Ces accords interviennent alors que l’Angola et les États-Unis prennent des mesures concrètes pour approfondir leurs partenariats stratégiques dans les secteurs du pétrole, du gaz, des minéraux critiques et des énergies renouvelables. Les réunions tenues cette semaine entre le ministre Azevedo et le secrétaire américain à l’Énergie, Chris Wright, ont mis en évidence les domaines de coopération, les parties s’engageant à travailler ensemble pour parvenir à une transition énergétique équilibrée. La coopération future s’appuiera en grande partie sur le succès des entreprises américaines en Angola ainsi que sur la coopération dans de nouvelles industries telles que les minéraux critiques, les énergies renouvelables et les infrastructures.

Dans le secteur pétrolier et gazier, des entreprises comme ExxonMobil et Chevron continuent de faire des progrès importants pour ouvrir de nouvelles opportunités d’exploration et de production. ExxonMobil a récemment prolongé sa licence pour le bloc 17 en Angola, l’un des actifs les plus anciens du pays, en partenariat avec TotalEnergies. L’entreprise cherche aussi à faire des découvertes dans le bassin offshore de Namibe tout en forant de nouveaux puits dans le cadre de l’initiative de production incrémentale du pays. Chevron fait son entrée dans le secteur du gaz naturel grâce à ses participations dans l’usine Angola LNG et dans des projets gaziers en amont. Fin 2024, la société a démarré la production du projet Sanha Lean Gas Connection, qui augmente l’approvisionnement en matière première de l’usine Angola LNG, soutenant ainsi les exportations. Chevron détient également des participations dans le New Gas Consortium, l’opérateur du premier projet non associé en Angola, qui sera mis en service fin 2025. En tirant parti de l’expertise de ces acteurs et en renforçant sa coopération en matière de recherche et développement, l’Angola est bien placé pour atteindre ses objectifs industriels.

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