Tuesday, September 9, 2025
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Mettre les jeunes au premier plan de l’avenir énergétique de l’Afrique : l’AEC soutient le Sommet 2025 sur les jeunes dans le secteur pétrolier et gazier

Avec la première production de pétrole qui se profile à l’horizon, la Namibie est en bonne voie pour une croissance rapide dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’énergie en général. Cela représente une opportunité stratégique pour les jeunes du pays, et le prochain sommet Youth in Oil & Gas, qui se tiendra les 25 et 26 juillet 2025 à Walvis Bay, vise à mettre les jeunes professionnels à l’avant-garde du développement énergétique de la Namibie.

Organisée sous le thème « Forer l’avenir : donner aux jeunes les moyens d’agir dans la révolution pétrolière et gazière de la Namibie », la deuxième édition du Sommet « Youth in Oil & Gas » est une plateforme essentielle pour faire avancer l’innovation et l’inclusion menées par les jeunes. Offrant une plateforme dynamique pour le dialogue, l’éducation et la collaboration stratégique, le sommet est l’occasion d’un engagement significatif entre les jeunes et les leaders du secteur de l’énergie, plaçant ainsi les jeunes à la tête de l’avenir énergétique de la Namibie. La Chambre africaine de l’énergie (AEC), qui représente le secteur énergétique africain, apporte son soutien total et son appui au prochain sommet. En tant que fervente défenseuse du rôle des jeunes dans le secteur pétrolier et gazier, l’AEC considère cette plateforme comme essentielle pour renforcer la collaboration, favoriser le dialogue et faire avancer les projets.

Le sommet « Youth in Oil & Gas » arrive à un moment crucial pour l’industrie pétrolière et gazière namibienne. Devenu l’une des frontières les plus prometteuses au monde, le pays a connu une série de succès dans l’exploration de son marché offshore ces dernières années. Le pays est en bonne voie pour commencer la production pétrolière d’ici 2029, grâce au champ Venus exploité par TotalEnergies, dont la décision finale d’investissement est attendue en 2026. D’autres projets, comme le développement de Mopane mené par Galp, contribuent aussi à ce calendrier de production. La société a fait une série de découvertes dans ses puits d’exploration du champ de Mopane, situé dans la zone PEL 93, la dernière en date remontant à février 2025. Ces découvertes ont révélé un potentiel de plus de 10 milliards de barils de pétrole.

D’autres campagnes d’exploration dans le bassin Orange sont prévues dans la PEL 85, où la société énergétique Rhino Resources mène des explorations. La société de services énergétiques Halliburton a annoncé la livraison de deux puits d’exploration dans le bloc 2914 de la PEL 85 en mai 2025. Ça fait suite à une découverte faite par Rhino Resources dans le puits Capricornus-1X en avril 2025 et à la confirmation d’un gisement d’hydrocarbures dans le puits Sagittarius-1X en février 2025. D’autres acteurs, comme Stamper Oil & Gas Corp et Pancontinental, poursuivent aussi des projets d’exploration, avec des intérêts dans le bloc 2712A et le PEL 87 du bassin Orange, respectivement.

Au-delà du bassin Orange, Stamper Oil & Gas Corp a acquis des participations dans le bloc 2914B du bassin Lüderitz en 2025, ainsi que dans les blocs 2213, 2011B et 2111A du bassin Walvis. Le gisement Lüderitz est situé dans la partie sud du bassin, et le forage devrait commencer en 2025. Le géant de l’énergie Chevron a aussi acquis une participation de 80 % dans l’exploitation des blocs 2112B et 2212A du bassin Walvis, ce qui montre bien l’intérêt mondial pour les gisements namibiens. Le pays accélère aussi le développement du gisement gazier Kudu, mené par BW Energy. Ce champ est situé dans la zone PEL 003 et, une fois achevé, constituera un projet clé de conversion du gaz en électricité en Namibie, utilisant une unité de production flottante pour exploiter les ressources gazières du gisement Kudu. Un puits d’évaluation devrait être foré fin 2025, ciblant le gisement Kharaas dans la partie nord-ouest de la formation Kudu.

La Namibie mise aussi beaucoup sur l’exploration onshore, avec des campagnes menées par la société énergétique ReconAfrica. Avec des participations dans le bassin onshore de Kavango, ReconAfrica poursuit sa campagne de forage 2024, qui vise 3,4 milliards de barils de pétrole récupérable dans la ceinture de plis de Damara. Les préparatifs sont en cours pour forer un deuxième puits d’exploration. La société a depuis levé 18 millions de dollars canadiens pour financer ses activités d’exploration, notamment le forage du puits Kavango West 1X. Ce puits vise 346 millions de barils de pétrole brut brut sans risque et 1 839 milliards de pieds cubes de gaz naturel. Le forage devrait commencer après la mobilisation de la plate-forme, prévue pour juin/juillet 2025, en attendant les autorisations finales. Ces campagnes d’exploration ont non seulement ouvert des possibilités pour la production nationale de pétrole et de gaz, mais elles ont aussi mis en évidence le niveau des opportunités commerciales disponibles dans le secteur pétrolier et gazier namibien.

Au-delà de l’amont, le pays aligne aussi ses investissements sur des objectifs plus larges visant à renforcer la sécurité énergétique grâce à la modernisation des infrastructures. Il est notamment prévu que la raffinerie nigériane Dangote construise une installation de stockage de carburant d’une capacité de 1,6 million de barils en Namibie. Un accord tripartite a aussi été signé entre l’Autorité portuaire namibienne et les compagnies pétrolières nationales de l’Angola et de la Namibie pour créer une base logistique intégrée en Namibie. Ces initiatives offrent des opportunités stratégiques pour les jeunes tout au long de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, et le prochain sommet « Youth in Oil & Gas » présentera les opportunités, les défis et les collaborations potentielles.

« C’est l’occasion pour nous de promouvoir les jeunes et de les encourager à être les moteurs de l’avenir. La Namibie est en passe de connaître une croissance rapide dans le secteur pétrolier et gazier, mais sans les jeunes, elle ne pourra pas exploiter tout le potentiel de ce secteur. Le moment est venu de mettre en place des mécanismes qui encouragent la participation, favorisent l’inclusion et placent la collaboration au premier plan du développement », déclare NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

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